Pierre Teilhard de Chardin

Pierre Teilhard de Chardin
Fonctions
Conseiller (en)
Wenner-Gren Foundation (d)
-
Directeur de recherche au CNRS
École pratique des hautes études
-
Président de la Société géologique de France
Georges Mouret (d)
Jules Lambert (d)
Maître de conférences
Institut catholique de Paris
-
Enseignant
Collège de la Sainte-Famille
-
Biographie
Naissance
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Château de Sarcenat (d) (Orcines)Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 73 ans)
New YorkVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Cimetière de St. Andrew-on-Hudson (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Pierre Marie Joseph Teilhard de ChardinVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Domiciles
Formation
Activités
Père
Emmanuel Teilhard de Chardin (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Marguerite-Marie Teilhard de Chardin (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Statut
Célibataire (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Ordre religieux
Compagnie de Jésus (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Membre de
Grade militaire
Conflit
Directeur de thèse
Influencé par
Distinctions
Vue de la sépulture.

Pierre Teilhard de Chardin (/tɛ.jaʁ.də.ʃaʁ.dɛ̃/)[1], né le à Orcines dans le Puy-de-Dôme et mort le à New York, est un prêtre jésuite français, chercheur, paléontologue, théologien et philosophe.

Scientifique réputé, théoricien de l'évolution, Pierre Teilhard de Chardin est à la fois un géologue, spécialiste de la Chine du Carbonifère au Pliocène et un paléontologue des vertébrés du Cénozoïque. Sa fréquentation régulière des paléoanthropologues qui étudiaient les premiers hominidés, tout juste découverts, l'incita à réfléchir à l'encéphalisation propre à la lignée des primates anthropoïdes[2].

Dans Le Phénomène humain, il trace une histoire de l'Univers, depuis la pré-vie jusqu'à la Terre finale, en intégrant les connaissances de son époque, notamment en mécanique quantique et en thermodynamique. Il ajoute aux deux axes vers l'infiniment petit et l'infiniment grand la flèche d'un temps interne, celui de la complexité en organisation croissante, et constate l'émergence de la spiritualité humaine à son plus haut degré d'organisation, celle du système nerveux humain : pour Teilhard, matière et esprit sont deux faces d'une même réalité.

En tant que croyant, chrétien et prêtre de la Compagnie de Jésus, il donne un sens à sa foi chrétienne où l'adhésion personnelle à la véracité du Christ se situe à la dimension de la cosmogenèse, et non plus à l'échelle d'un cosmos statique comme l'entendait la tradition chrétienne se référant à la Genèse de la Bible. Il intègre la sélection naturelle et le hasard des mutations génétiques dans sa synthèse naturaliste[3], ce qui ne se compare donc pas au « dessein intelligent ». Son interprétation spirituelle est une démarche personnelle toujours discutée chez les théologiens catholiques[4].

  1. Jean-Marie Pierret, Phonétique historique du français et notions de phonétique générale, 1994.
  2. Selon Hallam L. Movius, Jr., dans l'article consacré à Pierre Teilhard de Chardin, S.J., 1881-1955 dans la prestigieuse revue American Anthropologist, nouvelle série, vol. 58, No. 1 (Fev., 1956), p. 147.
  3. Teilhard de Chardin P., La place de l'Homme dans la Nature, Paris, Éditions Albin Michel,
  4. Académie catholique de France,, Pierre Teilhard de Chardin face à ses contradicteurs, Paris, Collectif, Parole Et Silence Eds, , 250 p.

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