Place des femmes en astronomie

Les femmes sont présentes en astronomie depuis des millénaires. La civilisation de Sumer, qui a produit quelques-uns des tout premiers astronomes historiques[pas clair], a aussi fait de sorte que, du côté des femmes du IIe millénaire av. J.-C., des astronomes sumériennes dirigent des grands temples observatoires. De Christine de Suède, Émilie du Châtelet qui traduit Newton, et Nicole-Reine Lepaute[1], jusqu'au début du XXe siècle, c'est en tant que « calculatrices », sortes d'ordinateurs humains, que plusieurs femmes s'impliquent ou sont engagées par les observatoires afin d'extraire l'information de données complexes. Certaines s'illustrent alors, telle que l'Américaine Annie Jump Cannon[2]. En 1992, des astronomes dont Claudia Megan Urry établissent The Baltimore Charter for Women in Astronomy qui vise à assurer des chances égales aux femmes[3].

Les historiens qui s'intéressent au genre et la science, dont notamment Londa Schiebinger, Éric Sartori et Yaël Nazé, et ont mis en lumière les efforts scientifiques et les réalisations des femmes, les obstacles rencontrés et les stratégies mises en œuvre pour que leur travail soit accepté par leurs pairs.

Le Harem de Pickering devant le Building C au Harvard College Observatory, 13 mai 1913.
  1. Centre national de la recherche scientifique : CNRS.INT LES FEMMES DU CNRS.
  2. Université de l'Alabama, Département de physique et d'astronomie : CANNON, ANNIE JUMP, astronomer (1863-1941)
  3. Christopher Gordon De Pree, Kevin Marvel, Alan Axelrod, Recent Advances and Issues in Astronomy, 2003, p. 128-131.

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