Polluant organique persistant

En 1958, le programme national d'éradication du paludisme des États-Unis a utilisé une approche entièrement nouvelle mettant en œuvre le DDT pour la pulvérisation des moustiques. Le DDT, développé pour la première fois au début de la Seconde Guerre mondiale, était très efficace dans la lutte contre les maladies à transmission vectorielle telles que le paludisme, le typhus, mais a été interdit par l'Environmental Protection Agency en juin 1972, d'utilisation générale aux États-Unis.

Les polluants organiques persistants (POP) sont des molécules définies par les propriétés suivantes :

  • toxicité : elles présentent un ou plusieurs impacts nuisibles prouvés sur la santé humaine et l'environnement ;
  • persistance dans l'environnement : ce sont des molécules qui résistent aux dégradations biologiques naturelles ;
  • bioaccumulation : inhalées ou ingérées, les molécules s'accumulent dans les tissus vivants (cerveau, foie, tissu adipeux). Leur quantité s'accroît tout au long de la chaîne alimentaire et peut se transmettre à la descendance par le lait et par les œufs ;
  • transport longue distance : de par leurs propriétés de persistance et de bioaccumulation, ces molécules ont tendance à se déplacer sur de très longues distances et se déposer loin des lieux d'émission, typiquement des milieux chauds (à forte activité humaine) vers les milieux froids (en particulier l'Arctique et les Alpes)[1],[2].

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