Pollution industrielle

Les premières pollutions de grande importance semblent avoir émergé avec la révolution industrielle, permise par les machines à vapeur, la métallurgie et le charbon. Cheminées industrielles, par Eugène Bracht (1842–1921), tableau daté de 1905

La pollution industrielle désigne la part de la pollution de l'environnement directement induite par l'Industrie quand elle introduit des altéragènes biologiques, physiques (dont radiations telles que la radioactivité ou dans la lumière artificielle quand elle perturbe l'environnement nocturne), chimiques ou organiques, affectant de manière plus ou moins importante le fonctionnement de l'écosystème[1], [2] .

Cette pollution correspond à une contamination plus ou moins durable (selon le type de polluant, dégradable, biodégradable ou non -biodégradable) des compartiments des écosystèmes que sont l'air, eau, sol ou le réseau trophique ou de l'être humain. Elle se quantifie souvent par rapport à un seuil ou à une norme, mais il faudrait aussi tenir compte des synergies entre polluants. Les sites et sol industriels (friches industrielles le cas échéant) sont sources de contamination qui peuvent s'étendre ou se modifier via une diffusion passive dans l'environnement ou via le réseau trophique (chaîne alimentaire ; par la bioconcentration ou bioturbation et métabolisation notamment).

  1. Adapté de la définition de l'OCDE, 1974, (en)[PDF]Transboundary transfer of potentially hazardous substances
  2. Dictionnaire de l'environnement. Les termes normalisés. Lexique français-anglais, anglais-français ; Paris La Défense, AFNOR, 1994.- 307 p

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