Pont Sublicius

Pont Sublicius
Image illustrative de l’article Pont Sublicius
« Le Pont Sublicius », Luigi Canina.

Lieu de construction Regio XI Circus Maximus
Vélabre-Transtiberim
Date de construction VIIe siècle av. J.-C.
Ordonné par Ancus Marcius
Type de bâtiment Pont de Rome
Le plan de Rome ci-dessous est intemporel.
Carte de la Rome antique montrant la localisation de Pont Sublicius.
Pont Sublicius
Localisation du Pont Sublicius dans la Rome antique (en rouge)

Coordonnées 41° 53′ 17″ nord, 12° 28′ 47″ est
Liste des monuments de la Rome antique
Dessin du site du pont, par Friedrich Polack, avec la Porte Trigémine dans le mur Servien et le temple de Jupiter Capitolin en fond, tout cela au bord du Tibre.

Le pont Sublicius (le terme Sublica viendrait de la langue des Volsques qui signifierait « planches de bois ») est à la fois le premier et le plus ancien pont de Rome. Il se situe en aval de l’île Tibérine, entre le Forum Boarium (Vélabre) et le Transtiberim.

Il correspond à un ancien gué qui favorisait le commerce du sel acheminé par la Via Salaria tracée par les Sabins au IIe millénaire av. J.-C., et la Via Campana (en)[1].

Il est construit au-dessus du Tibre, prétendument sous le règne d’Ancus Marcius (640 à 616 av. J.-C.)[2],[3],[4]. Il est détruit plusieurs fois et toujours reconstruit en bois, sans métal[5],[6],[7], pour des raisons tant religieuses que stratégiques (il fallait qu'il puisse être démonté rapidement, comme lors de l'épisode légendaire d'Horatius Coclès). Sa dernière destruction date de l’an 69.

Il est à la charge du collège des pontifes, sa préservation est une question de religion et des dégâts provoqués par des inondations sont considérés comme un (mauvais) présage, ce qui est assez fréquent[8], mais le pont est toujours réparé et il est encore là au plus tard au Ve siècle[9].

  1. (en) Ada Cioffarelli, Archaeological routes, Bonsignori, , p. 11
  2. Tite-Live, Histoire romaine [détail des éditions] [lire en ligne], I, 33.
  3. Plutarque, Vies parallèles [détail des éditions] [lire en ligne], Numa, IX.
  4. Les seuls auteurs que nous avons qui parlent de cette période de l'histoire romaine écrivent deux cents ans après les faits, et d'après des analyses historiques, on pense qu'il ne s'agit pas de faits avérés mais de reconstitutions étiologiques.
  5. Denys d'Halicarnasse, Antiquités romaines [détail des éditions] [lire en ligne], III, 45 et V, 24.
  6. Pline l'Ancien, Histoire naturelle [détail des éditions] [lire en ligne], XXXVI, 100.
  7. Servius, Commentaire à l'Énéide [détail des éditions] [(la) lire en ligne], VIII, 646.
  8. Dion Cassius, Histoire romaine, XXXVII, 58 ; L, 8 ; LIII, 33 ; LV, 22.
  9. Histoire Auguste, Vie d'Antonin le Pieux, 8.

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