Pop hypnagogique

Pop hypnagogique
Origines stylistiques Lo-fi, pop des années 1980, musique psychédélique, musique électronique, musique bruitiste, soft rock, new age, new wave, drone, musique expérimentale, muzak, bande-son, RnB, synthpop, neo-psychedelia
Origines culturelles Milieu et fin des années 2000 ; États-Unis
Instruments typiques Guitare, synthétiseur

Genres dérivés

Vaporwave[1]

La pop hypnagogique (aussi appelée par extension h-pop[2], chillwave[3], glo-fi[3], et hantologie[4]) est un genre de pop et musique psychédélique[5],[6] évoquant la mémoire culturelle et la nostalgie des divertissements populaires du passé (principalement les années 1980). Elle émerge entre le milieu et la fin des années 2000, lorsque les musiciens lo-fi et bruitistes américains ont commencé à adopter une esthétique rétro qui leur rappelait leur enfance, comme le radio rock, la pop new wave, le soft rock, la musique de jeu vidéo, la synthpop et le RnB. Les enregistrements circulaient sur des cassettes ou des blogs et étaient généralement marqués par l'utilisation d'équipements analogiques obsolètes et d'expérimentations bricolées.

Le nom du genre est inventé par le journaliste David Keenan dans un numéro d' du magazine The Wire pour qualifier la tendance naissante, qu'il caractérise comme de la « musique pop réfractée à travers la mémoire d'une mémoire[7]. » La musique est décrite comme une mise à jour du psychédélisme au XXIe siècle, une réappropriation de la culture capitaliste saturée de médias et un « cousin américain » de l'hantologie britannique.

En réponse à l'article de Keenan, The Wire reçoit un grand nombre de courriers haineux qualifiant la pop hypnagogique de « pire genre créé par un journaliste ». Certains des artistes étiquetés rejettent l'étiquette ou nié l'existence d'un tel style unifié[5]. Au cours des années 2010, l'attention critique pour le genre diminue, bien que la « nostalgie révisionniste » du style se soit sublimée dans divers zeitgeists culturels orientés vers la jeunesse. La pop hypnagogique évolue vers la vaporwave, avec laquelle elle est parfois confondue.

  1. (en) Miles Bowe, « Band To Watch: Saint Pepsi », sur Stereogum, (consulté le )
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  3. a et b Ross Pounds, « Why Glo-Fi's Future Is Not Ephemeral », The Quietus,‎ (lire en ligne)
  4. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Britishterm
  5. a et b (en) Llewellyn Hinkes-Jones, « Downtempo Pop: When Good Music Gets a Bad Name », sur The Atlantic, .
  6. (en) Phillip Sherburne, « Songs in the Key of Zzz: The History of Sleep Music », sur Pitchfork, .
  7. (en) Philip Sherburne, « Last Step: Going to Sleep to Make Music to Sleep To », sur Spin, (consulté le )

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