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Ludwig van Beethoven
« Je me demandais si la musique n'était pas l'exemple unique de ce qu'aurait pu être — s'il n'y avait pas eu l'invention du langage, la formation des mots, l'analyse des idées — la communication des âmes. »
— Marcel Proust, La Prisonnière (À la recherche du temps perdu).
Au sens le plus large, on appelle couramment « musique classique » la musique occidentale savante et de tradition écrite. Cette tradition, qui tire son origine des musiques de la Grèce antique et de la Rome antique, a vu le jour essentiellement en Europe à l'époque médiévale. Son influence a essaimé au fil du temps dans le monde entier et son développement se poursuit à l'époque contemporaine au travers des créations de nombreux compositeurs.
Les musicologues nomment par ailleurs de manière restrictive « musique classique » l'ensemble des œuvres savantes composées en Europe entre le milieu du XVIIIe siècle et le début du XIXe siècle. La définition extensive du concept de « musique classique » est de fait quelque peu paradoxale : dans d’autres domaines artistiques, on opposera, par exemple, « baroque » et « classique », « classicisme » et « modernisme ». On devrait donc s’étonner de voir qualifiées de classique la musique baroque comme la musique atonale : ce n'est en effet que par une convention de langage, parfois controversée, qu'est adoptée cette dénomination.
On parle aussi de « musique classique » pour désigner des traditions de musiques savantes non occidentales telles que la musique classique indienne ou la musique classique arabe. Ces musiques sont décrites à partir du portail des musiques du monde.
La musique minimaliste est un courant de musique contemporaine apparu dans les années 1960 aux États-Unis, qui représente une part importante de la musique classique de ce pays. En France, le courant est fréquemment appelé musique répétitive, et désigne plus spécifiquement l’ensemble des œuvres utilisant la répétition comme technique de composition. Les principaux compositeurs de musique minimaliste sont La Monte Young, Terry Riley, Steve Reich, Philip Glass, et John Adams. L’œuvre considérée comme fondatrice du minimalisme est In C de Terry Riley, composée en 1964. La musique minimaliste est parfois désignée sous l’étiquette plus large de musique post-moderne.
Plus qu’un retour à la tonalité, le courant est surtout caractérisé par l’utilisation d’une pulsation régulière et la répétition de courts motifs évoluant lentement. Au-delà d’un mouvement de réaction au sérialisme, alors dominant en Europe, la musique minimaliste marque l’émergence d’une musique américaine novatrice, déliée de ses attaches européennes. Les compositeurs minimalistes ont aussi opéré un retour vers plus d’émotivité musicale, au lieu de l’approche essentiellement intellectuelle de la musique sérielle, ou l’approche conceptuelle de la musique expérimentale telle que la pratique John Cage. Après des débuts difficiles hors des circuits traditionnels de la musique classique, la musique minimaliste a acquis l’adhésion d’un certain public, venant parfois d’univers différents comme le jazz, le rock, les musiques improvisées ou la musique électronique. La télévision et le cinéma ont utilisé abondamment cette musique, en particulier les œuvres de Philip Glass, contribuant à sa diffusion jusque dans le grand public. De violentes critiques se sont aussi exprimées de la part du monde musical envers le courant minimaliste, l’accusant de produire une musique de consommation, superficielle, et sans âme.
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Carlo Gesualdo, connu aussi sous son titre complet de Don Carlo Gesualdo di Venosa, né le à Venosa et mort le à Gesualdo, est un compositeur et membre de la noblesse italienne de la fin de la Renaissance. Descendant de Guillaume de Gesualdo, apparenté aux rois normands de Sicile, prince de Venosa et comte de Conza, Gesualdo défraye la chronique en 1590, en assassinant sa première épouse et en faisant assassiner l'amant de celle-ci, surpris tous deux en situation d'adultère.
Représentant, aux côtés de Luzzasco Luzzaschi, Luca Marenzio et Claudio Monteverdi, le madrigal italien à son apogée, son statut privilégié lui permet de faire imprimer ses partitions avec une certaine liberté. Son œuvre, relativement peu abondante, et presque entièrement consacrée à la voix traitée en polyphonie, est représentée par six recueils de madrigaux et trois recueils de musique religieuse.
La réputation sulfureuse de Gesualdo, prince compositeur et meurtrier, l'empêche de sombrer complètement dans l'oubli. Les historiens et musicologues ont été d'abord passionnés par sa vie privée tumultueuse, devenue une véritable légende noire au fil des siècles, chaque époque reconstruisant, interprétant et jugeant son œuvre et sa personnalité à l'aune de ses propres valeurs esthétiques et morales.
À partir des années 1950, la redécouverte de ses partitions, interprétées en concert ou enregistrées sur disques, marque le début d'un intérêt grandissant pour l'œuvre de Gesualdo. Directement accessible, débarrassée de préventions académiques, sa musique touche désormais un large public par sa puissance expressive et son originalité, dans le domaine harmonique en particulier. Elle inspire également de nombreux compositeurs, qui s'accordent à reconnaître en Gesualdo un maître doué d'une personnalité ambiguë et fascinante.
Pendant que Viva V.E.R.D.I. (pour Vittorio Emanuele Re D'Italia, « Victor-Emmanuel Roi d'Italie ») devient le cri de ralliement des patriotes et que Giuseppe Verdi devient le symbole de l'unité italienne, son éditeur Giulio Ricordi, alors jeune officier bersagliere de 20 ans, compose, en 1860, la musique d'un Inno al Re Vittorio Emmanuele, écrit par le poète Giuseppe Regaldi, et parfois présenté comme le premier hymne de ce corps d'élite qui entre dans Rome à la Porta Pia le , concluant ainsi le processus d'unification du pays.
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