Le potentiel d'action, autrefois et encore parfois appelé influx nerveux, est un événement court durant lequel le potentiel électrique d'une cellule (notamment les neurones, mais aussi d'autres cellules excitables telles que les cellules musculaires, les cellules endocrines ou les cellules végétales[1] des tubes criblés du phloème[2]) augmente puis chute rapidement.
La membrane plasmique présente une perméabilité sélective (voir perméase), modulable par différents facteurs comme son degré de polarisation ou par des neurotransmetteurs, à l'égard de différents ions (en particulier, sodium Na+, potassium K+, chlore Cl− et calcium Ca2+).
La différence de concentration ionique résultante détermine la valeur locale du potentiel transmembranaire.
Au repos, il existe un potentiel transmembranaire d'environ −70 mV : c'est le potentiel de repos. Étant donné que la membrane mesure 7 nm d'épaisseur, cela correspond à un champ électrique de dix millions de volts par mètre.
Le potentiel d'action, est défini comme étant une inversion, non généralisée mais locale, de la polarité membranaire qui a la propriété de se propager suivant un sens unidirectionnel. De ce fait, chaque potentiel d'action comprend une phase de dépolarisation membranaire suivie immédiatement d'une phase de repolarisation membranaire.
Le potentiel d'action est donc constitué d'une succession d'événements :
Le potentiel d'action dure entre 3 et 4 millisecondes.
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