Prestation de serment des rois des Belges

Tableau montrant un homme en uniforme debout en haut d'escaliers, la foule à gauche, à droite et en bas le regarde
Étude pour « La prestation de serment du roi Léopold Ier », par Gustave Wappers (1831).

La prestation de serment des rois des Belges est la cérémonie au cours de laquelle le prince héritier de Belgique prête le serment qui lui permet de devenir roi des Belges. Prévue par l'article 91 de la Constitution belge, cette cérémonie se déroule au palais de la Nation, siège du Parlement belge, dans les dix jours suivant la mort ou l'abdication du monarque précédent. Le même serment est prêté s'il y a lieu par le régent désigné par les Chambres en cas d'incapacité de régner[1] du Roi durant plus de dix jours[2].

Geste extrêmement symbolique et fondamental dans le système belge de la monarchie constitutionnelle, la prestation de serment le distingue fondamentalement des successions automatiques des monarchies d'Ancien Régime car elle conditionne l'accession du souverain au trône. Par cet acte d'acceptation de son mandat constitutionnel, le roi devient le délégué de la Nation et se rend capable d'exercer les prérogatives qui lui sont dévolues dans la Constitution.

La date anniversaire de la première prestation de serment, effectuée par Léopold Ier le , est, depuis une loi du [3], le jour de la fête nationale[4].

  1. Les mots incapacité de régner sont l'expression utilisée sans autre précision dans la constitution belge, et ont été interprétés comme une incapacité mentale, physique voire morale.
  2. Constitution belge, art. 92 à 95.
  3. Viatour et De Groote 1899, p. 40.
  4. Cédric Istasse, « Histoire, mémoire et identité : les fêtes nationales, régionales et communautaires en Belgique », Courrier hebdomadaire du CRISP,‎ (lire en ligne, consulté le ).

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