Propagande nazie

Pour frapper l'opinion publique, les nazis firent grand usage de cérémonies, retransmises dans les médias aux actualités cinématographiques. Ici le rassemblement des SA, SS et NSKK au congrès de Nuremberg de 1935[1].

La propagande nazie faisait partie des attributions du ministère du Reich à l'Éducation du peuple et à la Propagande, dirigé par Joseph Goebbels. Le parti nazi avait lui aussi son office de promotion : la Reichspropagandaleitung der NSDAP, également dirigée par Goebbels.

La propagande du nazisme commence dès les années 1920. Avec l'accession au pouvoir d'Adolf Hitler, elle peut faire appel à tous les moyens possibles, attachant une importance particulière au sport et au cinéma, dont les films sont conformes à l'idéologie nazie. La propagande devient un élément fondamental de la Gleichschaltung, ou « mise au pas » de la société allemande, et devient un élément central du caractère totalitaire du régime.

L'efficacité de cette prise de pouvoir sur les consciences du peuple est plus ambiguë que ce que les images peuvent suggérer, une distanciation s'opérant : l'auteur anonyme du récit Une femme à Berlin évoque les réflexions des Berlinois aux dernières heures de la guerre, coincés dans les caves alors que l'Armée rouge envahit la ville, se remémorant les ultimes appels des leaders du régime à la radio[2].

  1. Image du fonds historique de la NARA.
  2. relevant d'une vaine invocation de l'Endsieg (en), la victoire finale

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