Prostitution au Tibet

Selon le gouvernement tibétain en exil, la prostitution en tant qu'industrie était pratiquement inexistante avant l'occupation chinoise du Tibet[1]. Selon l'Association des femmes tibétaines en exil, « Dans le passé, au Tibet, il n'y avait pas de bordels »[2]. Le juriste tibétain Lobsang Sangay reconnaît l'existence de la prostitution avant l'arrivée des Chinois, mais il affirme que le phénomène était minime par rapport à son extension actuelle[3]. Selon l'écrivain britannique Christopher Hale, du fait de la pratique de la polyandrie, beaucoup de femmes ne trouvaient pas de mari et gagnaient villages et villes, où elles tombaient dans la prostitution. Leur clientèle : les caravaniers qui traversaient le plateau du Tibet, mais aussi les monastères.

Selon le sociologue et historien des religions Frédéric Lenoir, les quartiers commerçants traditionnels de Lhassa, le chef-lieu de la région autonome du Tibet, laissent place aux bars, karaokés, salles de jeux et maisons closes. Ainsi Lhassa aurait compté plus de 300 maisons closes en 2008[4]. Ces établissements sont situés dans l'île de Jamalinka ou dans le quartier du Shol, à proximité du palais du Potala.

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  2. (en) « Historically in Tibet there were no brothels, no drugs and little alcohol abuse ». Source : « Report by the Tibetan Women's Association to the United Nations' Human Rights Council »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), .
  3. (en) Lobsang Sangay, China in Tibet. Forty Years of Liberation or Occupation?, in Harvard Asia Quarterly, Vol. III, No 3 Summer 1999 : « This is not a claim that prostitution never existed in Tibet before the arrival of the Chinese. It did exist, but was very minor in comparison with the more widespread practice today »
  4. Frédéric Lenoir, Tibet Le moment de vérité, Édition Plon, 2008, page 105.

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