Provence

Provence
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Drapeau de la Provence

Pays Drapeau de la France France
Région française Provence-Alpes-Côte d'Azur
Département français Alpes-de-Haute-Provence, Alpes-Maritimes, Bouches-du-Rhône, Var, Vaucluse
Villes principales Aix, Apt, Arles, Avignon[1], Barcelonnette, Barjols, Brignoles, Carpentras[1], Castellane, Digne, Draguignan, Forcalquier, Fréjus, Grasse, Hyères, Marseille, Nice[2], Orange[3], Puget-Théniers[2], Saint-Maximin, Salon, Sisteron, Sospel[2], Tarascon, Toulon, Vence.
Coordonnées 44° 00′ nord, 6° 00′ est
Géologie Plateaux calcaires et reliefs granitiques
Relief Plateaux, montagnes
Production Arboriculture, maraîchage, élevage d'ovins, de caprins, de bovins, Pêche

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Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Provence
Vue de la Mer Méditerranée depuis Toulon

La Provence (prononcé [pʁɔ.vɑ̃s] dans une large partie de la France, [pʁo.ˈvã.sə] en français de Provence ; Provença/Prouvènço [pʁu.ˈvɛ.sɔ] en provençal, de l'ancien provençal Provensa, dérivant du latin provincia, « province ») est une région historique et culturelle ainsi qu'un ancien État indépendant puis associé à la France[4]. Elle correspond approximativement à l'actuelle région Provence-Alpes-Côte d'Azur privée du département des Hautes-Alpes.

Comme pour tout territoire disposant d'institutions politiques, les délimitations géographiques de la Provence ont évolué avec le temps. Elle est délimitée au sud par la mer Méditerranée, à l'ouest par le Rhône[5], au nord par la Drôme provençale, Grignan, le Tricastin, Saint-Paul-Trois-Châteaux et Nyons et à l'est par les frontières alpines[6] de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Les évolutions géographiques de la Provence ont pour effet de la réduire essentiellement aux actuels départements des Bouches-du-Rhône, du Var, des Alpes-de-Haute-Provence et à quelques communes des Alpes-Maritimes, du Vaucluse et des Hautes-Alpes[7].

Dans son dictionnaire Lou Tresor dóu Felibrige (1878), Frédéric Mistral définit les limites de la Provence comme suit : « pays de France borné à l'Orient par les Alpes, au Midi par la Méditerranée, à l'occident par le Rhône et au Nord par une ligne qui peut aller d'Embrun à Saint-Paul-Trois-Châteaux. Nice et Monaco en font partie, Aix en est la capitale »[8].

La Provence, de son origine jusqu'à son territoire actuel, a compris tout ou partie des entités suivantes :

Les langues de la Provence étaient le latin pour les actes administratifs et religieux et l'ancien occitan, qui sont remplacés par le provençal (variante de l'occitan). Depuis le XXe siècle, le français est couramment employé sur l'ensemble du territoire, mais le provençal subsiste encore par le biais d'associations et de locuteurs natifs.

  1. a et b L'inclusion du Comtat Venaissin dans la Provence est sujette à débat, du fait de son rattachement politique aux États pontificaux de 1274 à 1791, après avoir fait partie de la Provence jusqu'en 1274.
  2. a b et c L'inclusion du comté de Nice dans la Provence est sujette à débat, du fait de son rattachement politique aux États de Savoie de 1388 à 1860, après avoir fait partie de la Provence jusqu'en 1388.
  3. L'inclusion de la principauté d'Orange dans la Provence est sujette à débat, du fait de son indépendance politique jusqu'en 1713 puis de son rattachement par commodité au Dauphiné (dont elle constituait une exclave dans le Comtat Venaissin, délimitée à l'ouest par le cours du Rhône).
  4. L'Express, Noël Coulet: "La Provence était imbriquée dans la France bien avant son rattachement", 06/08/2007, https://www.lexpress.fr/region/noel-coulet-la-provence-etait-imbriquee-dans-la-france-bien-avant-son-rattachement_475997.html
  5. René Poupardin, Le Royaume de Provence sous les Carolingiens (855-933?), Editions des Régionalismes, , 290 p. (ISBN 978-2-8240-5225-0 et 2-8240-5225-2, lire en ligne), p. 157 : « A l’ouest, le Rhône ne formait pas la limite des états de Louis, auxquels étaient rattachées non seulement la portion transrhodanienne du pagus Lugdunensis et la partie du diocèse d’Avignon qui fit plus tard partie du Languedoc, mais encore le Vivarais (…) ».
  6. D. Andreis, « Migrants et travailleurs : L'évolution de la frontière entre la Provence et le comté de Nice », Cahiers de la Méditerranée, no 11,‎ , p. 101-115 (DOI https://doi.org/10.3406/camed.1975.1712, lire en ligne, consulté le ).
  7. F. Garrigue et A. Vérola, Notre Provence, sa géographie, son histoire, page 4/43, https://www.carces-autrement.fr/notre-provence/images/notre-provence.pdf
  8. Frédéric Mistral, « Lou Tresor dóu Felibrige, Dictionnaire provençal-français (1878) », p. 20658.

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