Risque aviaire

Un UH-60 Black Hawk ayant percuté une grue.

Le risque aviaire (en anglais : « Bird [strike] hazard ») désigne en aéronautique le risque de collision entre des oiseaux et les aéronefs. Ces chocs, presque toujours fatals pour les oiseaux, peuvent également être dangereux pour les aéronefs, et provoquer des accidents aériens. Il est à noter que les termes « péril aviaire » et même « péril animalier » (en anglais : « Wildlife strike hazard ») sont également utilisés pour décrire ce problème qui touche tous les domaines de l'aéronautique.

Le risque d'un accident fatal pour un appareil commercial est relativement bas : il devient une certitude statistique au bout d'un milliard d'heures de vol[1]. 65 % des collisions avec un oiseau causent peu ou pas de dégâts aux appareils[2]. Les accidents sérieux se produisent lorsque l'oiseau percute le pare-brise ou est aspiré par les réacteurs. Ce type de collisions avec des avions civils génère chaque année dans le monde des coûts estimés, en 2000, à 1,2 milliard de dollars[3].

  1. Thorpe, John « Fatalities and destroyed civil aircraft due to bird strikes, 1912-2002 » () (lire en ligne)
    « (ibid.) », dans International Bird Strike Committee, IBSC 26 Warsaw

    À titre de comparaison, les plus vieux Boeing 747 en service en 2001 dépassaient légèrement les 100 000 heures de vol.
  2. (en) Milson, T.P. & N. Horton, Birdstrike. An assessment of the hazard on UK civil aerodromes 1976-1990, Central Science Laboratory, Sand Hutton, York, UK,
  3. John R. Allan et Alex P. Orosz, « The costs of birdstrikes to commercial aviation », DigitalCommons@University of Nebraska,

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