Rock progressif

Rock progressif
Origines stylistiques Rock psychédélique, pop baroque, folk rock, musique d'avant-garde, rock expérimental, jazz fusion, free jazz, musique classique
Origines culturelles Fin des années 1960 ; Royaume-Uni
Instruments typiques Guitare électrique, basse, batterie, clavier, synthétiseur. Inclusion fréquente d'instruments inhabituels à la musique rock ; flûte traversière, saxophone, violon, vibraphone
Scènes régionales Scène relativement globale ; Royaume-Uni (Londres, Canterbury), Italie, Allemagne, États-Unis, France, Canada, Japon
Voir aussi Artistes et groupes

Sous-genres

Metal progressif, rock wagnérien, rock néo-progressif, new prog, space rock, krautrock, zeuhl, pop progressive

Genres associés

Art rock, rock symphonique, hard rock, arena rock, rock in Opposition, math rock, post-rock, house progressive

Le rock progressif, ou sous sa forme abrégée prog rock, est un sous-genre de la musique rock, qui émerge au Royaume-Uni et en Allemagne vers la fin de la décennie 1960, se développant progressivement en Europe, puis dans le monde entier, durant la décennie suivante[1]. Tirant son origine du rock psychédélique, ce courant a pour particularité de conférer au rock une plus grande crédibilité artistique. Il se caractérise par l'éloignement du format de la musique populaire au profit de techniques musicales et instrumentales plus associées aux musiques jazz et classique[2].

Le rock progressif est caractérisé par ses expérimentations rythmiques, harmoniques, et instrumentales[3]. À cela s'ajoute une certaine liberté dans le choix des instruments : claviers et synthétiseurs, notamment, occupent une place importante au sein des formations progressives. L'ajout de plusieurs instruments jugés étrangers à la musique rock — la flûte traversière, le saxophone, le violon, le vibraphone, voire l'harmonium, notamment — est également courant[3].

Le sommet de la popularité du rock progressif se situe dans les années 1970. Les principaux groupes ayant participé aux premiers développements, sont The Nice, Yes, King Crimson, Genesis, Pink Floyd, Supertramp, Emerson, Lake and Palmer, Soft Machine, Electric Light Orchestra, Jethro Tull, Tangerine Dream, Camel[1]. De nombreux artistes et groupes se réclamant de cette mouvance progressive se développent internationalement, avec notamment le krautrock allemand et le rock progressif italien[4]. Le déclin de la vague originelle de rock progressif commence à partir de 1977 et est généralement attribué à l'avènement des mouvements musicaux punk et new wave, qui préconisent un retour à la simplicité et à un côté brut du rock[1]. Au cours des décennies suivantes, le mouvement néo-progressif adopte une structure musicale moins sophistiquée et prend la relève[5]. Au début du XXIe siècle, le rock progressif connaît une certaine reconnaissance ; il se poursuit non seulement par le mouvement rock néo-progressif mais aussi par le new prog appelé parfois aussi « post-prog ».

  1. a b et c (en) John Covach, Progressive Rock, "Close to the Edge" and the Boundaries of Style, New York, Oxford University Press, , 28 p. (lire en ligne).
  2. (en) Barry Cleveland, « Prog Rock », Guitar Player,‎ .
  3. a et b Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées :0
  4. « Prog-Rock | Music Highlights | AllMusic », sur AllMusic (consulté le ).
  5. « Neo-Prog, a progressive rock music sub-genre », sur Progarchives.com (consulté le ).

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