Roverandom

Roverandom
Auteur J. R. R. Tolkien
Pays Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Genre conte
Version originale
Langue anglais
Titre Roverandom
Éditeur HarperCollins
Date de parution 1998
Version française
Traducteur Jacques Georgel
Éditeur Christian Bourgois
Date de parution 1999
Illustrateur J. R. R. Tolkien
Couverture J. R. R. Tolkien
Nombre de pages 136
ISBN 2-267-01466-1
Chronologie

Roverandom est un livre écrit par J. R. R. Tolkien en 1927. L'histoire conte les aventures d'un chiot nommé Rover, qui après avoir mordu un sorcier se voit transformé en jouet (et renommé en Roverandom). Un petit garçon acquiert le chien-jouet, mais finit par le perdre alors qu'il joue sur la plage. Le jouet est alors envoyé par un sorcier vivre des aventures sur la Lune et dans la mer afin de retrouver son apparence originelle.

Tolkien invente les aventures de Rover durant l'été 1925 pour consoler son fils Michael qui vient de perdre, sur la plage de Filey, son jouet favori, un petit chien en plomb[1]. Il propose le texte à son éditeur, Allen & Unwin, en 1936, qui avait alors accepté avec enthousiasme Le Hobbit ; mais le succès de ce dernier incite Stanley Unwin à en réclamer une suite, et Roverandom ne fut probablement jamais sérieusement envisagé pour la publication, de même que les autres textes proposés par Tolkien à la même époque, Mr. Bliss et Le Fermier Gilles de Ham. Roverandom est finalement édité en 1998 par Wayne G. Hammond et Christina Scull, avec cinq illustrations de Tolkien.

Au premier abord, Roverandom paraît être un conte pour enfants, néanmoins le texte possède plusieurs degrés de lecture : d'une histoire pour enfants, jusqu'à un texte contenant de la philologie ou de la mythologie, thèmes chers à Tolkien, en passant par de nombreuses allusions voilées à la propre vie de famille de Tolkien et de ses fils pour lesquels le récit était à l'origine destiné ; ou à d'autres contes pour enfants comme ceux d'Edith Nesbit. Le récit aborde de nombreux sujets, depuis des faits précis s'étant déroulés à l'époque de la rédaction de l'histoire, comme l'éclipse lunaire ratée, jusqu'à l'utilisation de la langue et sa phonologie, sujet de prédilection de Tolkien, en passant, bien sûr, par la réutilisation de mythologies diverses : les mythologies grecque, celte, nordique, et bien évidemment la propre mythologie de Tolkien[2]. Outre son propre intérêt comme conte pour enfants, c'est un texte important qui entre dans le contexte d'une des œuvres majeures de Tolkien, car sa création intervient presque immédiatement avant celle du Hobbit.

  1. Hammond & Scull, « Introduction », p. 9.
  2. Bratman, Revue de Roverandom pour la Mythsoc.

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