SS Great Eastern

Great Eastern
illustration de SS Great Eastern
Le Great Eastern à Hearts Content en .

Autres noms Leviathan
Type Paquebot transatlantique
Histoire
Chantier naval John Scott Russell (Scott, Russell & Co. of Millwall), Londres, Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Quille posée
Lancement
Mise en service
Statut Démoli en 1889-1890
Équipage
Équipage 418
Caractéristiques techniques
Longueur 211 m
Maître-bau 25 m
Tirant d'eau 6,1 m (9,1 m à pleine charge)
Déplacement 27 000 tonnes
Port en lourd 32 000 tonnes
Tonnage 18 915 tjb
Propulsion Un moteur à vapeur à 4 cylindres oscillants pour les roues à aubes, un moteur à 4 cylindres pour l'hélice ; six mâts, 5 450 m2 de voile
Puissance 6 MW
Vitesse 12 à 14 nœuds
Caractéristiques commerciales
Passagers 4 000
Carrière
Armateur Compagnie pour la navigation orientale (Great Eastern Ship Company)
Great Ship Company
Affréteur Isambard Kingdom Brunel
Pavillon Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Coût 1 000 000 £

Le Great Eastern est un paquebot transatlantique britannique lancé en 1858 et conçu par Isambard Kingdom Brunel. Il est le premier paquebot géant et était à son époque le plus grand navire jamais construit, avec une capacité d'embarquement de 4 000 passagers sans qu'il soit nécessaire de le réapprovisionner en charbon entre la Grande-Bretagne et la côte est des États-Unis. Il détint longtemps le record du navire le plus long (jusqu'en 1899) et le plus gros du monde (jusqu'en 1901). Après des débuts difficiles comme paquebot, il est reconverti et pose le premier câble transatlantique sous-marin puis sert d'attraction publicitaire et touristique jusqu'à sa démolition en 1889.

Il est surtout célèbre pour avoir incarné le gigantisme des projets de Brunel, son « père » et concepteur qui l'appelait « mon gros bébé », et de la révolution industrielle du XIXe siècle. Il est aussi célèbre pour ses malheurs et ses échecs, de sa construction à son exploitation, qui lui ont donné la réputation d'un navire maudit, accentuée par les légendes qui l'ont entouré, dont celle qui rapporte que, lors de sa démolition, deux cadavres d'ouvriers emmurés vivants furent découverts dans la double-coque.

Jules Verne, qui a effectué à son bord une traversée[1], lui dédie son roman Une ville flottante en 1871 tandis que Victor Hugo lui rend hommage dans le poème « Pleine mer » de La Légende des siècles.

  1. cf. Alexandre Tarrieu, « Les Passagers du Great-Eastern », Bulletin de la Société Jules Verne no 174, 2010.

© MMXXIII Rich X Search. We shall prevail. All rights reserved. Rich X Search