Il s'agit d'un arbuste dont divers organes sont utilisés en médecine traditionnelle pour lutter contre différentes affections et contre les fièvres (paludisme).
Une étude récente (2013[1],[2]) a montré que cette plante contiendrait une molécule identique à celle d'un médicamentantalgique de synthèse créé dans les années 1970, le Tramadol, avec une concentration intéressante dans l'écorce des racines, de 0,4 à 3,9 %[3]. Cependant, une autre étude menée par Souvik Kusari en semble indiquer que la présence de cette molécule dans la plante soit due à sa contamination par du bétail vivant à proximité et à qui a été administrée cette molécule[4]. Par la suite, une étude plus récente (2016) a démontrée que la présence de tramadol dans l'écorce des racines était bien due à une synthèse naturelle de l'arbuste[5].
↑Étude publiée le 6 septembre 2013 dans la revue Angewandte Chemie ((en) Boumendjel, A., Sotoing Taïwe, G., Ngo Bum, E., Chabrol, T., Beney, C., Sinniger, V., Haudecoeur, R., Marcourt, L., Challal, S., Ferreira Queiroz, E., Souard, F., Le Borgne, M., Lomberget, T., Depaulis, A., Lavaud, C., Robins, R., Wolfender, J.-L., Bonaz, B. et De Waard, M. (2013), « Occurrence of the Synthetic Analgesic Tramadol in an African Medicinal Plant », Angewandte Chemie, (DOI10.1002/anie.201305697, résumé).
↑(en) Souvik Kusari, Simplice Joel N. Tatsimo, Sebastian Zühlke et Ferdinand M. Talontsi, « Tramadol-A True Natural Product? », Angewandte Chemie International Edition, vol. 53, no 45, , p. 12073–12076 (DOI10.1002/anie.201406639, lire en ligne, consulté le )
↑(en) Florine Lecerf-Schmidt, Romain Haudecoeur, Basile Peres et Marcos Marçal Ferreira Queiroz, « Biomimetic synthesis of Tramadol », Chemical Communications, vol. 51, no 77, , p. 14451–14453 (ISSN1359-7345 et 1364-548X, DOI10.1039/C5CC05948H, lire en ligne, consulté le )