Shimogamo-jinja (Kyoto)

Shimogamo-jinja
Image illustrative de l’article Shimogamo-jinja (Kyoto)
Vue du sanctuaire Shimogamo.
Présentation
Nom local 下鴨神社
Culte Shinto
Site web www.shimogamo-jinja.or.jp et www.shimogamo-jinja.or.jp/englishVoir et modifier les données sur Wikidata
Géographie
Pays Japon
Ville Kyoto
Coordonnées 35° 02′ 20″ nord, 135° 46′ 21″ est

Carte

Shimogamo-jinja (下鴨神社?), est le nom commun d'un important sanctuaire shinto dans le district Shimogamo de Kyoto, arrondissement de Sakyō. son nom formel est Kamo-mioya-jinja (賀茂御祖神社)[1]. C'est un des plus anciens sanctuaires shinto du Japon et un des dix-sept monuments historiques de l'ancienne Kyoto, désigné patrimoine mondial de l'UNESCO. Le terme « Kamo-jinja » en japonais est une référence générale au Shimogamo-jinja et au Kamigamo-jinja, les sanctuaires Kamo traditionnellement liés à Kyoto[2]. Shimogamo est le plus ancien de la paire, censé être âgé de cent ans de plus que Kamigamo, et datant du VIe siècle, des siècles avant que Kyoto ne devienne la capitale du Japon, en 794 (voir Heian-kyō). Les Kamo-jinja ont pour fonction de protéger Kyoto contre les influences malignes[3].

Le nom « jinja » identifie la famille Kamo de kamis ou divinités qui sont vénérés. Le nom renvoie également à la portée de bois à proximité du sanctuaire, vestiges de la forêt primitive de Tadasu no Mori. Par ailleurs, le nom du sanctuaire fait référence aux anciens habitants de la région, le clan Kamo, dont beaucoup continuent de vivre près du sanctuaire traditionnellement servi par leurs ancêtres[4].

Le Shimogamo-jinja est dédié au culte de Tamayori-hime (玉依姫 ; littéralement « la jeune fille à l'esprit accueillant ») et à son père, Kamo Taketsunomi (賀茂建角身). Tamayori-hime est la mère de Kamo Wakeikazuchi (賀茂別雷 ; « le tonnerre diviseur de Kamo »), engendré par Honoikazuchi-no-mikoto (火雷神 ; « dieu du feu et du tonnerre »)[5],[6]. Le Kamigamo-jinja, le deuxième des sanctuaires Kamo de Kyoto, est dédié à Kamo Wakeikazuchi. Ces kamis sont diversement associés avec le tonnerre.

  1. Richard Ponsonby-Fane, Visiting Famous Shrines in Japan, 1964, p. 1-118.
  2. Philip Terry, Terry's Japanese Empire, 1914, p. 479.
  3. Makoto Miyazaki, « Lens on Japan: Defending Heiankyo from Demons »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  4. John K. Nelson, Enduring Identities: The Guise of Shinto in Contemporary Japan, 2000, p. 92-99.
  5. Kōjien: Japanese Dictionary, entrée « Tamayori-bime ».
  6. (en) « Tamayorihime », sur eos.kokugakuin.ac.jp (consulté le ).

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