Socialisme ou barbarie

Socialisme ou barbarie
Photographie des couvertures de trois numéros de la revue Socialisme ou barbarie
Quelques numéros de la revue Socialisme ou barbarie, publiée par l'organisation du même nom.

Pays Drapeau de la France France
Zone de diffusion France
Langue Français
Périodicité Bimensuel, puis Trimestriel
Format Pocket (217 × 137 mm)
Genre Critique révolutionnaire
Prix au numéro De 90 francs à 4 nouveaux francs
Diffusion 500 ex. (1958)
Fondateur Cornelius Castoriadis
Claude Lefort
Date de fondation Mars-Avril 1949 (1er numéro)
Date du dernier numéro Juin-Août 1965 (40e numéro)
Ville d’édition Paris

Comité éditorial Pierre Chaulieu (Cornelius Castoriadis), François Laborde (Jean-François Lyotard), R. Maille (Alberto Masó), Claude Montal (Claude Lefort), Daniel Mothé (Jacques Gautrat).
ISSN 2019-8116
OCLC 472707228
Supplément
  • Tribune ouvrière (1954-1962)
  • Pouvoir ouvrier (1957-1963)

Socialisme ou barbarie est une revue politique publiée de à par l'organisation française Socialisme ou Barbarie[Note 1]. L'organisation et la revue sont créées à Paris en par un groupe de militants mené par Cornelius Castoriadis et Claude Lefort.

D'orientation marxiste antistalinien, critique du trotskisme et proche du communisme de conseils, ce groupe combat l'exploitation et promeut la révolution en menant des activités militantes auprès des ouvriers et des salariés. Pour propager ses idées, il publie une revue à son nom : Socialisme ou barbarie ; et il diffuse deux bulletins : Tribune ouvrière et Pouvoir ouvrier.

Dans sa revue, le groupe propose des analyses et des critiques des luttes ouvrières et de l'organisation du travail, de l'actualité politique française et internationale, des révolutions et des mouvements d'indépendance. Aussi, dans des articles plus théoriques, le groupe interroge la nature des régimes politiques de l'URSS et de la Chine, et il examine l'évolution du capitalisme et des sociétés occidentales libérales. Enfin, numéro après numéro, le groupe étudie l'histoire du mouvement ouvrier et il observe l'expérience du prolétariat afin d'identifier les conditions qui permettraient aux ouvriers de s'auto-organiser et d'instaurer un régime politique socialiste.

Des différences de vues quant à la manière de se constituer en organisation révolutionnaire, puis des analyses divergentes quant à l'évolution du capitalisme, entraînent deux scissions du groupe (l'une en , l'autre en ). Ces scissions l'affaiblissent : la revue cesse de paraître après , l'organisation s'auto-dissout en .

Revue au lectorat et au tirage limités, le crédit dont jouit Socialisme ou barbarie aujourd'hui (XXIe siècle) repose d'abord sur les analyses contenues dans les articles consacrés aux régimes soviétique et chinois, ainsi que sur les réflexions exposées dans les articles consacrés à l'auto-organisation ouvrière ; ensuite, sur les prises de position du groupe au sein de la gauche contemporaine (par exemple : leurs critiques du Parti communiste français et du tiers-mondisme) ; enfin, sur la notoriété postérieure de certaines plumes de la revue : Cornelius Castoriadis, Claude Lefort, Jean-François Lyotard ou Daniel Mothé. Quant aux actions et activités militantes de Socialisme ou Barbarie, elles ont laissé peu de traces.
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