Splice the mainbrace

Photographie d'époque du Splice the mainbrace célébré le lendemain de la reddition officielle du Japon à bord d'un navire de guerre canadien. Les marins se tiennent en ligne devant un bar improvisé sur le pont où l'on sert du rhum. Un officier note les noms sur un calepin.
Splice the mainbrace à bord du HMCS Prince Robert pour célébrer la reddition du Japon, le 16 août 1945.
Schéma représentant la méthode pour faire une épissure courte à partir de deux cordes torsadées. Les brins sont démis et raccordés deux à deux sur l'autre morceau de corde. Les brins sont enfin épissés et serrés.
Épissure courte : deux cordages torsadés sont connectés en repiquant chaque brin dans l'autre cordage.
Détail d'une épissure longue. Les brins sont raccordés sur une plus grande distance.
Épissure longue : l'épissure est prolongée sur une certaine longueur pour éviter que le nœud ne se démette lors d'une trop forte traction sur la corde ; permet également une meilleure finition, le diamètre de la corde épissée augmentant peu en volume, contrairement à l'épissure courte.

Splice the mainbrace (littéralement, « épisser le cordage principal ») est un ordre donné à bord d'un navire par son commandant, pour autoriser l'équipage à consommer de l'alcool. À l'origine, il s'agissait d'un ordre pour exiger une opération d'urgence à bord d'un voilier.

Cette opération étant pénible, les marins l'ayant accompli se voyaient généralement remerciés par une ration supplémentaire d'alcool. Avec le temps, cette expression est devenue un euphémisme pour désigner une autorisation de boire après l'exécution d'une tâche difficile, puis plus généralement, un ordre qui autorise tout simplement l'équipage à consommer de l'alcool.


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