Stambali

Démonstration publique lors d'une kharja pour le Mouled 2016.

Le stambali ou stambeli est à la fois un genre musical et un rite de possession musico-thérapeutique implanté dans certaines régions de Tunisie par des populations venues d'Afrique subsaharienne.

Il mêle musique, danses et chants durant lequel certains participants entrent en transe et incarnent des entités surnaturelles. Le terme désigne plus généralement la série de pratiques, dont le stambali constitue la dernière étape, à vocation curative ou de conjuration du mauvais œil. Il regroupe des éléments d'origine africaine et maghrébine.

Sadok Rezgui décrit ce rite comme une « sorte de fête à laquelle se livrent des noirs tunisiens et où se mêlent danse et sons instrumentaux à un rythme effréné »[1]. Certaines hypothèses le rapprochent du vaudou haïtien ou du candomblé brésilien[2].

Un phénomène similaire est connu au Maroc (gnaouas), en Algérie (diwan ou gnaoui algérien), en Libye (makeli), en Égypte et ailleurs au Moyen-Orient (zār).

  1. Sadok Rezgui, Les chansons tunisiennes, Tunis, Maison tunisienne de l'édition, .
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