Stratigraphie

Stratigraphie
L'analyse des couches géologiques dans la province de Salta (Argentine) se lit comme un livre à ciel ouvert, feuille par feuille, strate par strate.
Partie de
Pratiqué par
Stratigraphe (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Champs
Paléogéographie
biostratigraphie
sequence stratigraphy (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Objets

La stratigraphie est une discipline des sciences de la Terre qui étudie la succession des différentes couches géologiques ou strates. Il s'agit d'une approche intégrée, en ce que des résultats apportés par la géochimie, la paléontologie, la pétrographie, l'astronomie sont réunis et exploités à travers différentes méthodes : biostratigraphie, chimiostratigraphie, lithostratigraphie, magnétostratigraphie, cyclostratigraphie

Ces méthodes, développées de façon relativement indépendante, sont ensuite réinvesties dans des approches plus généralistes :

  • la chronostratigraphie cherche à établir une échelle des temps géologiques aussi précise et fiable que possible en organisant les données élémentaires que constituent les « unités chronostratigraphiques » ;
  • la stratigraphie séquentielle, exploitant la sismique, cherche à éclairer l'organisation relative des corps sédimentaires en liaison avec les variations cycliques du niveau marin à l'échelle régionale ;
  • la stratigraphie génétique cherche à dégager des modèles sédimentologiques généraux pour effectuer des prévisions en sous-sol, en l'absence de données complètes (forages ponctuels) ;
  • l'hydrostratigraphie applique les méthodes de la stratigraphie au domaine de l'hydrothermalisme et plus généralement de l'hydrogéologie[1] (et en particulier aux aquifères[2] et eaux profondes, susceptibles d'être par exemple affectées par les forages profonds, gaziers ou pétroliers, naturellement plus ou moins stables[3]). Elle permet de produire de meilleures simulations 3D des écoulements souterrains par exemple via des « modèles de flux », des « algorithmes de flux » et des modèles dits « à compartiments » ou « à cellules de mélange »[4]. Ils sont de plus en plus exploités en utilisant l'informatique, qui permet notamment d'établir des modélisations tridimensionnelles d'écoulements souterrains (modélisations 3D)[5].
  1. Ex : Tremblay, T (2008). Hydrostratigraphie et géologie du Quaternaire dans le bassin-versant de la rivière Châteauguay, Québec, Mémoire de maîtrise, Université du Québec à Montréal, Département des Sciences de la Terre, Montréal (résumé).
  2. Ex : Cartographie hydrogéologique régionale du piémont laurentien dans la MRC de Portneuf : hydrostratigraphie et piézométrie des aquifères granulaires de surface. Ressources naturelles Canada, 1998.
  3. Kimpe W.F.M. (1952), Notes additionnelles à propos de la composition chimique et essai de détermination de la stabilité hydrostratigraphique des eaux dans le Houiller du Limbourg du Sud 3. Congrès pour l'avancement des études de stratigraphie et de géologie du carbonifère, Maastricht, 311-324.
  4. Campana ME, Harrington GA & Tezcan L. 3, Simulation des écoulements souterrains à partir de modèles à compartiments (lire en ligne).
  5. ex : Bourgault, M. A., Larocque, M., & Roy, M (2011), Modélisation hydrostratigraphique 3D de l'écoulement souterrain régional de la région du complexe tourbeux de Lanoraie, Geohydro.

© MMXXIII Rich X Search. We shall prevail. All rights reserved. Rich X Search