TGV Atlantique

TGV Atlantique
Description de cette image, également commentée ci-après
La rame no 341, quittant La Baule-Escoublac.
Identification
Exploitant(s) SNCF
Surnom TGV A
Type rame à grande vitesse
Motorisation Électrique
Composition 12 caisses
dont 10 articulées
(M1 + R1 à R10 + M2)
Couplage UM 2 entre elles uniquement
Constructeur(s) Alsthom
No  de série 301 à 405
(motrices TGV 24001/2 à 24209/10
+ 24211 [réserve])
Mise en service de 1988 à 1992
Rénovation de 2005 à 2010
Effectif 28 (en )
Retrait Depuis 2015
Production totale 105 + 1 motrice de réserve
Affectation Châtillon
Capacité 1re classe : 116 pl.
2de classe : 369 pl.
Utilisation TGV
Caractéristiques techniques
Disposition des essieux Bo'Bo'-11*2'-Bo'Bo'
Écartement standard (1 435 mm)
Alimentation Bicourant :
1,5 kV – CC
25 kV – 50 Hz
Pantographes Deux Faiveley GPU par motrice
Technologie de puissance Commutateurs, ponts mixtes et hacheurs à thyristors
Moteurs de traction 8 * STS 44-39-6
synchrones triphasés autopilotés à ventilation forcée
1100 kW, 1450 kg, 1246 V
Puissance continue 3 680 kW
(1,5 kV CC)
6400 kW
(25 kV 50 Hz sur lignes classiques)
8800 kW
(25 kV 50 Hz sur LGV)
Effort de traction 212 kN
(démarrage)
105 kN
(300 km/h)
Tare 444 t
Longueur 237 m
Largeur 2,904 m
Hauteur 4,100 m
Bogies Y 230A
(bogies moteurs)
Y 237A et Y 237B
(bogies porteurs)
Capacité 454 places
+ 45 strapontins
(rénovation Lacroix)
Vitesse maximale 300 km/h

[1],[2],[3],[4]

Les TGV Atlantique sont des rames électriques TGV de la SNCF, aptes à 300 km/h, mises en service à partir de 1989 à l'occasion de l'ouverture de la première branche (Ouest) de la LGV Atlantique ; le nombre total de rames, toutes construites entre 1988 et 1992, s'élève à 105. C'est la deuxième génération des TGV, caractérisée extérieurement :

  • initialement par sa livrée « Atlantique » (qui fut généralisée aux autres séries de TGV avant l'avènement de la livrée « Carmillon ») : gris métallisé et bleu ;
  • par ses motrices mieux profilées ;
  • par ses rames plus longues (10 remorques au lieu de 8).

D'autres différences importantes les distinguent des TGV Sud-Est :

  • la puissance installée est de 8 800 kW sous 25 kV – 50 Hz (contre 6 450 kW pour les TGV Sud-Est), réduite à 3 680 kW sous 1 500 V continu ;
  • l'utilisation de 8 moteurs triphasés synchrones ;
  • les compartiments d'extrémités des voitures 1 et 10, au-dessus des essieux contigus aux motrices (motorisés sur les TGV Sud-Est), sont aménagés pour recevoir des voyageurs ;
  • les aménagements intérieurs sont revus, avec notamment des espaces équipés pour les familles.

Le couplage en unité multiple (UM) est autorisé uniquement entre elles.

Roger Tallon est le designer de la livrée et de l'intérieur de la version d'origine, succédant ainsi à Jacques Cooper. Ce dernier est le designer de la silhouette, en plus d'avoir dessiné le premier TGV[5]. Après la rénovation effectuée entre 2005 et 2010, la légère modification de la livrée et les nouveaux aménagements intérieurs sont signés Christian Lacroix. Toutefois, de 2021 à 2022, une partie des rames passe en livrée Carmillon, les autres étant radiées.

  1. Denis Redoutey, Le matériel moteur de la SNCF, pp. 132, 133, 135, 149, La Vie du Rail, 2007 (ISBN 978-2-915034-65-3).
  2. Revue bimestrielle Voies Ferrées, « Le matériel moteur de la SNCF », en plusieurs articles sur plusieurs numéros par année.
  3. Revue mensuelle Rail Passion, « État trimestriel du matériel moteur SNCF », un article par trimestre.
  4. Revue Générale des Chemins de Fer, « La chaine de traction par moteurs synchrones autopilotés », Décembre 1986
  5. Loco Revue, Ville, Rail & Transports, Rail Passion, dernier trimestre 2011.

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