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Littérature religieuse (en) |
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Tanakh (en hébreu תנ״ך) est l'acronyme de l’hébreu « כתובים - נביאים - תּוֹרָה», transcription française : « Torah - Nevi'im - Ketouvim », formé à partir de la syllabe initiale de chacun des titres des trois parties constitutives de la Bible hébraïque :
On écrit aussi Tanak (sans h à la fin), avec la terminologie suivante : Tanakh, Ancien Testament, Premier Testament ou Bible hébraïque.
La division que reflète l'acronyme T-N-K est bien attestée dans des documents de l'époque du Second Temple, dans le Nouveau Testament chrétien et dans la littérature rabbinique, à ceci près qu'au cours de cette période l'acronyme en question n'était pas utilisé ; le terme correct était Miqra (« Lecture », renvoyant à une fonction liturgique du texte), par opposition à Mishna (« Enseignement », « Répétition ») ou Midrash (« Exégèse »). Le terme Miqra continue à être utilisé de nos jours, aux côtés de Tanakh pour dénommer les Écritures hébraïques. En hébreu moderne parlé, Miqra possède néanmoins une connotation plus formelle que Tanakh.
Les livres inclus dans le Tanakh étant pour la plupart écrits en hébreu, on l'appelle également la « Bible hébraïque ». Bien que l'araméen se soit introduit en bonne partie dans les livres de Daniel et d'Esdras, ainsi que dans une phrase du Livre de Jérémie et un toponyme de deux mots dans le Livre de la Genèse (Sefer Bereshit), ces passages sont écrits dans la même écriture hébraïque. Les passages en araméen sont les suivants : Esdras 4.8, 4.7 et 12.26 ; Jérémie 10.11 ; Daniel 2.4 à 7.28.
Selon la tradition juive, le Tanakh est constitué de vingt-quatre livres : la Torah contient cinq livres, les Nevi'im huit et les Ketouvim onze.
L’Ancien Testament protestant a exactement le même contenu que la Bible hébraïque, mais les livres sont présentés et classés différemment, les protestants comptant trente-neuf livres et non vingt-quatre. Ceci est dû au fait que les protestants, comme les autres chrétiens ont choisi de subdiviser certains livres de la religion juive.
Cependant, l'expression « Ancien Testament », utilisée dans la tradition chrétienne, peut être perçue comme une volonté du christianisme de s'approprier les textes de la religion juive ; d'autre part, selon la foi juive, il ne saurait exister de « Nouveau Testament » hors des textes massorétiques. L'expression « Premier Testament » a donc tendance à être de plus en plus utilisée par les biblistes non juifs. En outre, une distinction technique peut être tracée entre le Tanakh et le corpus similaire mais non identique que les protestants nomment « Ancien Testament ». L'expression de « Bible hébraïque » est donc parfois préférée pour éviter toute ambiguïté.
L’Ancien Testament catholique et orthodoxe contient sept livres non inclus dans le Tanakh. Ils sont appelés « Livres deutérocanoniques » (lit. « canonisés secondairement », c'est-à-dire canonisés ultérieurement). Ils sont tirés de la Septante, traduction grecque de la Bible du IIIe siècle av. J.-C. Ainsi, dans les Bibles chrétiennes, les Livres de Daniel et d'Esther peuvent contenir des textes deutérocanoniques, n'ayant été inclus ni dans le canon juif ni dans le canon protestant.
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