Theobald von Bethmann Hollweg

Theobald von Bethmann Hollweg
Illustration.
Portrait de Theobald von Bethmann Hollweg en 1914.
Fonctions
Chancelier impérial d'Allemagne

(8 ans et 6 jours)
Monarque Guillaume II
Prédécesseur Bernhard von Bülow
Successeur Georg Michaelis
Ministre-président de Prusse

(8 ans et 6 jours)
Monarque Guillaume II
Prédécesseur Bernhard von Bülow
Successeur Georg Michaelis
Secrétaire d'État impérial de l'Intérieur

(2 ans et 13 jours)
Monarque Guillaume II
Chancelier Bernhard von Bülow
Prédécesseur Arthur von Posadowsky-Wehner
Successeur Clemens von Delbrück
Vice-président de Prusse

(2 ans et 13 jours)
Monarque Guillaume II
Ministre-président Bernhard von Bülow
Prédécesseur Johannes von Miquel
Successeur Clemens von Delbrück
Biographie
Nom de naissance Theobald Theodor Friedrich Alfred von Bethmann Hollweg
Date de naissance
Lieu de naissance Hohenfinow (Province de Brandebourg, Royaume de Prusse)
Date de décès (à 64 ans)
Lieu de décès Hohenfinow (Province de Brandebourg, République de Weimar)
Nature du décès Pneumonie
Nationalité Allemande
Parti politique Sans étiquette
Père Felix von Bethmann Hollweg (de)
Grand-père paternel Moritz August von Bethmann-Hollweg
Conjoint
Diplômé de Université Humboldt de Berlin (1879)
Profession Fonctionnaire
Religion Évangélisme

Signature de Theobald von Bethmann Hollweg

Theobald von Bethmann Hollweg
Chefs du gouvernement allemand

Theobald Theodor Friedrich Alfred von Bethmann Hollweg (né le à Hohenfinow, arrondissement du Haut-Barnim et mort le au même endroit) est un homme d'État allemand durant la période de l'Empire allemand.

Il commence sa carrière en tant que simple fonctionnaire, gravit les échelons avant d'atteindre la fonction de chancelier impérial entre 1909 et 1917.

Il a des idées libérales et est proche du parti progressiste allemand mais en tant que chancelier, il tente de gouverner au-dessus des partis en menant des politiques de conciliation entre les sociaux-démocrates et les conservateurs, tout d'abord la « politique des diagonales[citation 1] » puis la « paix des forteresses[citation 2] ». Cette attitude lui apporte certes quelques éloges des deux camps mais surtout des critiques.

Son rôle lors de l’éclatement de la Première Guerre mondiale est sujet à controverse.

Au début, en 1914 et 1915, il s'oppose à la politique d'annexion de la droite tout en poursuivant tout de même des objectifs de guerre ambitieux. À partir de 1916, il se montre favorable toutefois à la signature d'une motion de paix en tentant d'exploiter la position de force allemande.

En 1917, le conflit entre lui et les membres du Oberste Heeresleitung, le commandement de l'armée allemande, et Paul von Hindenburg et Erich Ludendorff, le pousse à la démission.

Ses valeurs éthiques et ses vues progressistes servent de lignes directrices par la suite à différents groupes comme le club SeSiSo ou à des mouvements de résistance au nazisme comme le cercle Solf et le cercle de Kreisau. Grâce à ses contacts avec le Parti social-démocrate d'Allemagne, il peut s'appuyer sur le soutien de la bourgeoisie[1].


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