Tokyo

Métropole de Tokyo
東京都
Tōkyō-to
Tokyo
Vue panoramique de l'arrondissement de Shinjuku, la Tokyo Skytree de nuit, le Rainbow Bridge, Shibuya et le bâtiment de la Diète nationale.
Blason de Métropole de Tokyo
Symbole
Drapeau de Métropole de Tokyo
Drapeau
Administration
Pays Drapeau du Japon Japon
Capitale Tokyo
Région Kantō
Île Honshū
Sous-préfectures 4
Districts ruraux 1
Municipalités 62
Gouverneur Yuriko Koike
ISO 3166-2 JP-13
Démographie
Gentilé Tokyoïte
Population 14 264 798 hab.[1] (mai 2022)
Densité 6 511 hab./km2
Rang 1re
Géographie
Coordonnées 35° 41′ 22″ nord, 139° 41′ 30″ est
Superficie 219 093 ha = 2 190,93 km2
Rang 45e
Pourcentage d'eau 1,0 %
Symboles préfectoraux
Fleur Fleur de cerisier (sakura)
Arbre Ginkgo biloba (Ginkgo biloba)
Oiseau Mouette rieuse (Chroicocephalus ridibundus)
Localisation
Localisation de Métropole de Tokyo
Carte du Japon avec la Métropole de Tokyo mise en évidence.
Liens
Site web www.metro.tokyo.lg.jp

Tokyo [to.kjo][2] (東京, Tōkyō?, [toːkʲoː][3] Écouter, litt. « Capitale de l'est »), anciennement Edo (江戸?) signifiant « Porte de la baie », officiellement Métropole de Tokyo (東京都, Tōkyō-to?), est de facto la capitale actuelle ainsi qu'une des 47 préfectures du Japon. Ses plus de 14 000 000 habitants[4] font de Tokyo la préfecture japonaise ayant la plus importante démographie. Le Grand Tokyo, constitué des préfectures bordant la baie de Tokyo, est l'aire urbaine la plus peuplée au monde avec 40 800 000 habitants[5].

Située sur la côte méridionale de l'île principale de l'archipel japonais, Honshū, Tokyo est l'une des quarante-sept préfectures du Japon. Principal centre politique de l'archipel depuis le XVIIe siècle, la ville accueille la plupart des institutions du pays : la résidence principale de l'empereur du Japon, du Premier ministre, le siège de la Diète (le parlement japonais), du Cabinet, les ministères qui le constituent ainsi que toutes les ambassades étrangères.

À l'origine, Tokyo n’était qu’un petit village de pêcheurs nommé Edo (« la porte de la rivière, l'estuaire »). Fortifié au XVe siècle, Edo devient la base militaire du shogun Tokugawa Ieyasu à la fin du XVIe siècle, puis la capitale de son gouvernement féodal. Durant l’époque d'Edo (1603-1868), la ville se développe et devient l'une des plus peuplées au monde à la fin du XVIIIe siècle, avec une population de près d'un million d'habitants. Avec la restauration de l'empereur en 1868, elle est confortée dans son rôle de cœur politique du Japon : le château d'Edo devient la résidence de l'empereur Meiji (Kōkyo), et la ville acquiert son nom actuel par opposition à Kyoto, l'ancienne capitale. Elle est ravagée en 1923 par un séisme de magnitude 7,9 qui fait plus de 100 000 morts. Durant la Seconde Guerre mondiale, elle est détruite pour moitié par des bombardements aériens américains. Les bombes incendiaires embrasent la ville et font plus de 100 000 victimes. La ville est rapidement reconstruite après la guerre. Dans la seconde moitié du XXe siècle, Tokyo devient une métropole de rang mondial grâce à un fort développement industriel — notamment dans l'électronique —, et voit sa population multipliée par dix en cinquante ans.

Principal centre économique et financier du Japon, Tokyo est l'une des principales places financières asiatiques et mondiales. Elle est la première ville mondiale en ce qui concerne les produits urbains bruts[6]. Le dynamique arrondissement de Shinjuku comporte de nombreux gratte-ciels, dont la mairie de la ville, et plusieurs grands magasins du Japon. Minato-ku accueille les sièges sociaux de multiples entreprises japonaises et étrangères, ainsi qu'une cinquantaine d'ambassades. Chiyoda concentre quant à lui les institutions politiques japonaises. Enfin, Shibuya est réputé être l'un des quartiers les plus animés de la ville, grâce à la présence de grands centres commerciaux comme le 109. Malgré la modernité de son architecture, dont témoigne la tour Tokyo Skytree, bien des sanctuaires shinto et temples bouddhistes ont été reconstruits ou, pour quelques-uns, partiellement préservés après les bombardements, comme le Sensō-ji, le sanctuaire Yasukuni, le Zōjō-ji ou la porte Hōzōmon.

Située au fond de la baie de Tokyo, Tokyo dispose d'un statut administratif particulier, la ville de Tokyo et la préfecture de Tokyo ayant fusionné en 1943. L'agglomération de Tokyo, qui va bien au-delà des limites de la préfecture, s'étend sur une large frange de la baie de Tokyo ainsi que sur la région du Kantō. Elle constitue en outre le pôle principal de la « mégalopole japonaise », avec notamment Osaka et Nagoya. La préfecture a organisé les Jeux olympiques d'été de 1964 et de 2021[7].

En 2021, Tokyo est considérée comme la troisième ville mondiale selon le classement Global Power City Index[8]. Elle est la quatrième ville mondiale dans le classement du cabinet de conseil Kearney[9].

  1. (ja) Gouvernement métropolitain de Tokyo, « 東京都の人口 » [« Population de Tokyo »], page web archivée sur Archive.today,‎ (consulté le ).
  2. Prononciation en français standard retranscrite phonémiquement selon la norme API.
  3. Prononciation en japonais retranscrite selon la norme API.
  4. (ja) Gouvernement métropolitain de Tokyo, « 東京都の人口 » [« Population de Tokyo »], page web archivée sur Archive.today,‎ (consulté le ).
  5. (en) « Principales agglomérations mondiales », citypopulation.de (consulté le ).
  6. (en) Joseph Parilla, Jesus Leal Trujillo, Alan Berube, Tao Ran, « 2014 Global Metro Monitor Map », Brookings Institution (consulté le ).
  7. Clément Guillou, « JO de Tokyo : comment le report s’est imposé ? », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  8. « Global Power City Index 2021 », sur The Mori Memorial Foundation (consulté le )
  9. (en) « Read @Kearney: Global Cities: divergent prospects and new imperatives in the global recovery », sur www.kearney.com (consulté le )

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