Tourisme de masse

Tourisme de masse au Mont-Saint-Michel.

Le tourisme de masse désigne l'évolution prise par tourisme dans de nombreux pays industrialisés dans les années 1960, quand la masse de la population a pu voyager et soutenir le secteur économique du tourisme[1], grâce à la croissance du pouvoir d’achat, la généralisation des congés payés, et des moyens de transports et d'hébergement plus accessibles, une "massification" qui a fait émerger le souhait de son évolution vers le tourisme durable.

Depuis la fin des années 2010, l'expression de surtourisme est ainsi apparue pour désigner la surfréquentation et donc la saturation réelle ou perçue des sites touristiques. Le surtourisme est défini notamment par cette « croissance excessive du nombre de visiteurs qui conduit à une saturation de certains espaces où les pics touristiques temporaires ou saisonniers ont une incidence négative permanente sur le mode de vie, le confort, l'environnement naturel et le bien-être des riverains »[2]. Ce néologisme s'est accompagné d'un autre, la tourismophobie, (notamment en Espagne), qualifiant le rejet, sur certains territoires, de ce tourisme et de ses diverses conséquences sur le mode de vie des populations hôtes[3].

  1. Bertrand Réau, Les Français et les vacances : Sociologie des pratiques et offres de loisir, Paris, CNRS, , 235 p. (ISBN 978-2-271-07202-3)
  2. Traduction extraite de l'article « Le grand ras-le-bol européen contre le “surtourisme” », Der Spiegel - Hambourg, 6 septembre 2018 publiée sur le site de courrierinternational.com (version en ligne) citant la définition de (en) Claudio Milano, Marina Novelli & Joseph M. Cheer, « Overtourism: a growing global problem » (2018) (version en ligne).
  3. (es) Raquel Huete, Alejandro Mantecón, "El auge de la turismofobia ¿ hipótesis de investigación o ruido ideológico ? ", Pasos, vol. 16, n°1., pp. 9-19, 2018.

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