Transgabonais

Le Transgabonais
Ligne de Libreville (Owendo) à Franceville
via Booué
Image illustrative de l’article Transgabonais
Carte de la ligne
Pays Drapeau du Gabon Gabon
Villes desservies Libreville, Franceville
Historique
Mise en service 1978 – 1986
Concessionnaires Société nationale des bois
du Gabon (1999 – 2003)
Comilog (depuis 2003)
Caractéristiques techniques
Longueur 669 km
Écartement standard (1,435 m)
Électrification Non électrifiée
Nombre de voies Voie unique

Le Transgabonais est le chemin de fer du Gabon, dont le premier tronçon fut mis en service en 1978, composé d'une unique ligne de 669 km reliant Owendo, port minéralier situé dans la banlieue de la capitale Libreville, à Franceville, située sur le fleuve Ogooué. Son nom peut évoquer celui de la compagnie aérienne qui lui préexistait, Transgabon[1].

Gare d'Owendo
Transport de minerai par le Transgabonais

C'est un chemin de fer à vocation essentiellement minéralière et de transport de marchandises, assurant le transport de grumes[2] et de minerai de manganèse. Exploité à l'origine par un organisme étatique, l'OCTRA (Office du chemin de fer transgabonais), il fut privatisé en 1999. La société d'exploitation est depuis 2003 la Setrag (appartenant au groupe Eramet). Son exploitation reste déficitaire. L'effectif du personnel est de 1 300 agents.

Qualifiée par certains d'œuvre pharaonique[3], cette ligne est localement construite sur des sols difficiles (sols latéritiques localement riches en lutites ou pélites[4]) source de phénomènes de retrait des sols et par suite de dégradation des routes, pistes et voies ferrées[5]. Ce projet est du avant tout à la volonté du président Omar Bongo de désenclaver son pays et les mines de la région de Franceville (Mines de Moanda et de Mounana produisant respectivement du manganèse et de l'uranium[5]) mal desservies par le réseau routier, avec seulement 900 km de routes bitumées, et de favoriser l'exploitation de ses richesses naturelles (bois tropicaux issus de la forêt équatoriale, gisements miniers : manganèse, fer, uranium…). Le coût total des travaux s'est élevé (à l'époque) à 1 500 milliards de francs CFA (soit environ 3,7 milliards d'euros). Dix ans après sa construction, le premier tronçon a dû faire l'objet d'importantes réparations dans la traversée des monts de Ndjolé[6].

  1. Gabon autrefois Photos anciennes concernant l'aviation au Gabon (voir photo Transgabon, November 1, 1965
  2. Yves Galipeau photo de transport et stockage de grumes sur l'axe du Transgabonais, Photo prise à Lopé National Park, Gabon
  3. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées photosChantier
  4. Vautrain J. Tronche A (1986) Les phénomènes phsysico-chimiques d'altération des pélites du Francevillien ; INF DOC (BCEOM) 47
  5. a et b Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées TheseRobiquet83
  6. Roland Pourtier Les espaces de l’État ; Tropiques, lieux et liens, Éditions de l'ORSTOM. (voir p 395)

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