Transhumance politique (Nord-Cameroun)

Emprunté au vocabulaire pastoral, la transhumance peut être envisagée comme le déplacement saisonnier du bétail d’une région asséchée et aride vers une autre plus favorable à la survie et l’épanouissement des animaux[1]. Transposée à l’activité politique, elle renvoie à l’attitude d’un acteur politique qui pour une raison ou pour une autre décide de quitter son parti pour rejoindre un autre tout en se réservant la possibilité d’y retourner[2]. Dans d’autres approches définitionnelles, le concept de transhumance politique est aussi élargi au collaborationnisme, aux alliances et à la dissidence politique[3].

  1. « Les transhumances | CERPAM » (consulté le )
  2. Benjamin Boumakani, « La prohibition de la « transhumance politique » des parlementaires.: Etude de cas africains », Revue française de droit constitutionnel, vol. 75, no 3,‎ , p. 499 (ISSN 1151-2385, DOI 10.3917/rfdc.075.0499, lire en ligne)
  3. Celestin Tchejip Kaptchouang, « La transhumance politique au Cameroun (1990 - 2014) », African Journal of Democracy and Governance, vol. 3, no 1,‎ , p. 147–174 (DOI 10.10520/EJC197449, lire en ligne, consulté le )

© MMXXIII Rich X Search. We shall prevail. All rights reserved. Rich X Search