Tuerie de masse

Mark Rutte, Premier ministre des Pays-Bas, devant un mémorial de fortune érigé après la fusillade d'Alphen-sur-le-Rhin, en 2011.

Une tuerie de masse est l'assassinat de plusieurs personnes en une courte période[1], très largement le fait d'hommes. Le FBI les définit comme quatre meurtres ou plus survenant lors d'un événement particulier, sans répit entre les meurtres. Elle survient typiquement en un même lieu, où un nombre important de victimes sont tuées par un individu (ou plus)[2]. Les tueries de masse se soldent généralement par le suicide de leur auteur, quand il n'a pas été abattu par les services de police. Mais il arrive que les meurtriers se constituent prisonniers ou parviennent à être arrêtés vivants. L'acte peut avoir un motif raciste, sexiste[3],[4], terroriste (visant alors souvent des bâtiments symboliquement représentatifs d'une culture, tels un cinéma, un lieu de culte ou un centre commercial), social (en réaction à un licenciement ou à la suite d'un litige avec l'employeur) ou découler de troubles psychologiques de l'individu ou de son groupe (les cibles semblent alors prises au hasard). Les armes à feu sont presque toujours les armes utilisées.

En 1986, Dietz décrit trois principaux sous-types contemporains de meurtrier de masse, qui sont respectivement :

  1. l'auteur d'une tuerie familiale (typiquement dues à un homme dépressif, souvent alcoolique, qui va abattre des membres de sa famille et/ou des proches)[5] ;
  2. le pseudocommando[5] ;
  3. le set and run killers[5].

Les morts par tueries de masse retiennent plus l'attention, mais ils ne sont qu'une petite part des morts par arme à feu (ils représentent moins de la moitié de 1 % des personnes abattues aux États-Unis par exemple, pays où en 2015, plus de 12 000 homicides par arme à feu ont été recensés[6]). Parmi les tueries de masse les plus meurtrières par arme à feu figurent les attentats de Christchurch (2019, 51 morts), ceux d'Oslo et d'Utøya (2011, 69 morts) et ceux de Paris en 2015 (130 morts).

  1. Aggrawal A. (2005) Mass Murder. In: Payne-James JJ, Byard RW, Corey TS, Henderson C (Eds.) Encyclopedia of Forensic and Legal Medicine, vol. 3, p. 216-223. Elsevier Academic Press, London
  2. Selon le FBI.
  3. « Quand la misogynie devient du terrorisme », sur La Presse+, (consulté le )
  4. « Attaque à Toronto : on vous explique qui sont les Incels, ces célibataires misogynes dont se revendique le suspect », sur Franceinfo, (consulté le )
  5. a b et c Auxéméry Y (2011). Le meurtrier de masse. In Annales Médico-psychologiques, revue psychiatrique (Vol. 169, No. 4, pp. 237-242). Elsevier Masson |résumé
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