Union Pearson Express


Union Pearson Express
Image illustrative de l’article Union Pearson Express
Rame UP Express à la gare GO Transit de Mimico

Réseau Réseau de banlieue de Toronto
Terminus Union Station
Toronto Pearson Terminal 1
Histoire
Mise en service
Exploitant Bombardier Transportation
Infrastructure
Écartement des rails standard
Électrification non
Exploitation
Matériel utilisé Nippon Sharyo DMU (en)
Points d’arrêt 4
Longueur 23,3 km
Jours de fonctionnement LMaMeJVSD

L'Union Pearson Express (UP Express)[1] est un service ferroviaire de passagers dans le Grand Toronto, reliant les deux centres de transports les plus chargés du Canada, l'aéroport international Pearson de Toronto et la gare Union située en centre-ville.

L'express fut lancé le , en préparation pour les Jeux panaméricains de 2015[2],[3],[4]. Il circule entre Union et Pearson en 25 minutes[5], au rythme d'un toutes les 15 minutes, sept jours sur sept. Le tarif plain d'Union à Pearson est 27.50 $ canadiens ; il existe des tarifs réduits pour des personnes âgées, les employés de l'aéroport et ceux qui portent la carte Presto[6]. On prévoit que la ligne va transporter 2,35 millions de passagers par an, et qu'elle va éliminer environ 1,2 million de trajets en voitures dès sa première année d'exploitation[4].

C'est le premier service ferroviaire en l'Amérique du Nord qui dessert uniquement un trajet entre un aéroport et une ville, ce qui contraste avec les villes dont les aéroports sont desservis par un métro ou un train de banlieue. L'UP est une division de Metrolinx, l'entreprise publique du gouvernement de l'Ontario qui dirige et intègre le transport public dans le Grand Toronto et le Grand Hamilton. Une telle liaison était l'un des projets de prioritaires identifiés dans le plan de transport régional de Metrolinx, The Big Move (Le Grand Déplacement)[7]. La construction fut lancée en 2011 à titre d'une partie du projet de Georgetown (Ontario) Sud, qui a élargi la route ferroviaire que l'UP Express partage avec le GO Transit (aussi une division de Metrolinx) et Via Rail Canada[2],[8].

L'UP Express emploie des rames automotrice à moteur Diesel, qui satisfont les normes d'émissions tier 4 (niveau 4) de l'Environmental Protection Agency des États-Unis. On prévoit que la ligne sera électrifiée avec celle de Kitchener de GO Transit, mais aucune date n'est encore précisée[9]. On a blâmé l'UP Express pour ne par avoir employé des trains électriques dès le début, et aussi pour les tarifs qui sont plus élevés que ceux des autres liens aux aéroports de l'Amérique du Nord[10],[11],[12].

  1. « Metrolinx Unveils Next Wave of Big Move Projects », CNW Newswire,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  2. a et b « Georgetown South Project », GO Transit (consulté le ).
  3. The Canadian Press, « Union Pearson Express to launch June 6 », Toronto Star, (consulté le ).
  4. a et b « Union Pearson Express to Launch June 6 », Government of Ontario (consulté le ).
  5. « UP Express Information », Toronto, UP Express, (consulté le ).
  6. « UP EXPRESS: FARE STRUCTURE AT A GLANCE », Metrolinx (consulté le ).
  7. « The Big Move », Metrolinx, (consulté le ).
  8. « The Air Rail Link (ARL) - Fact Sheet », Metrolinx (consulté le ).
  9. Tess Kalinowski, « Metrolinx ad ruled ‘misleading’ on electrification », The Toronto Star, Toronto,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le ).
  10. Modèle:Cite court.
  11. Robert Mackenzie, « Clean Train Coalition seeks judicial review to stop diesel trains along Air-Rail Link », Transit Toronto,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  12. « Is Toronto's air-rail link the priciest in North America? », BlogTO (consulté le ).

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