Vol Korean Air Lines 007 | |||||
HL7442, le Boeing 747 de Korean Air Lines impliqué dans l'accident, photographié à l'aéroport international de Zurich en mai 1980. | |||||
Caractéristiques de l'accident | |||||
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Date | |||||
Type | Abattu par un missile air-air | ||||
Causes | Erreur de navigation de l'équipage ; survol d'une zone appartenant à l'URSS, interdite pour les compagnies des pays du bloc occidental | ||||
Site | Près de l'île Moneron, à l'ouest de l'île de Sakhaline, URSS | ||||
Coordonnées | 46° 34′ 00″ nord, 141° 17′ 00″ est | ||||
Caractéristiques de l'appareil | |||||
Type d'appareil | Boeing 747-230B | ||||
Compagnie | Korean Air Lines | ||||
No d'identification | HL7442 | ||||
Lieu d'origine | New York | ||||
Lieu de destination | Séoul | ||||
Phase | Croisière | ||||
Passagers | 246 | ||||
Équipage | 23[1] | ||||
Morts | 269 | ||||
Blessés | 0 | ||||
Survivants | 0 | ||||
Géolocalisation sur la carte : Union soviétique
Géolocalisation sur la carte : Japon
Géolocalisation sur la carte : oblast de Sakhaline
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Le , le Boeing 747 effectuant le vol Korean Air Lines 007 reliant New York à Séoul via Anchorage dévie de sa route prévue et entre dans un espace aérien soviétique interdit. Il est abattu par un avion de chasse Soukhoï Su-15 de la défense aérienne soviétique à proximité de l'île Moneron, à l'ouest de l'île de Sakhaline en Russie[2]. Aucun survivant n'est retrouvé parmi les 269 passagers et membres d'équipage, au nombre desquels figure le représentant américain Larry McDonald[3].
L'incident est l'un des moments les plus tendus de la guerre froide et conduit à une escalade du sentiment anti-soviétique, en particulier aux États-Unis. L'Union soviétique nie d'abord avoir connaissance de l'incident, mais admet plus tard avoir abattu le Boeing coréen, affirmant que l'avion était en mission d'espionnage. Le Politburo déclare qu'il s'agit d'une provocation délibérée de la part des États-Unis pour tester la préparation militaire de l'Union soviétique. La Maison-Blanche accuse de son côté l'Union soviétique d'entraver les opérations de recherche et de sauvetage. Les autorités soviétiques dissimulent des preuves aux enquêteurs de l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI), parmi lesquelles les enregistreurs de vol de l'avion coréen. Celles-ci sont communiquées huit ans plus tard, après la dislocation de l'Union soviétique. Bien que l'enquête de l'OACI rouverte à cette occasion conclut que le Boeing coréen s'est égaré accidentellement, diverses thèses alternatives sur cet événement sont avancées[4].
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