Gauche (politique)

En politique, l'usage consiste à diviser les partis politiques en catégories générales qui formalisent une division bipartisane. Dans l'ensemble du champ politique, les forces politiques sont : la gauche, la droite, le centre, l'extrême droite et l'extrême gauche.

La notion de gauche et celle de droite en politique est une construction progressive entre la fin du XVIIIe siècle et le début du XXe siècle.

La gauche désigne la partie gauche de l'hémicycle d'une assemblée parlementaire et les personnes et partis qui y siègent habituellement. De ce fait, la notion de gauche (comme celle de droite) ne possède pas un contenu idéologique fixe et a priori : par exemple, l'orléanisme est à gauche du légitimisme, et ce qui était à gauche à une époque se retrouve souvent à droite à une autre époque[1], ainsi le libéralisme est aujourd’hui généralement classé à droite, alors qu'il était classé à gauche du temps de Benjamin Constant.

Depuis leur apparition, les partis de gauche se rassemblent généralement dans la promotion d'idéaux progressistes et d'égalité, la critique de l'ordre social et le souci d'une plus grande justice sociale[réf. nécessaire]. La gauche comprend la social-démocratie, l'écologisme, malgré quelques nuances dans ce principe, le radicalisme, le socialisme, le communisme et la plupart des courants de l'anarchisme[2],[3]. L'appartenance à la gauche de la cyberdémocratie pirate n'a rien de consensuel ni d'officiel. Le terme est essentiellement associé aux partis et organisations politiques, mais on parle aussi parfois de gauche syndicale ou, plus rarement, de gauche associative.

  1. Histoire des gauches en France, et René Rémond, Les Droites en France.
  2. Jean-Jacques Becker et Gilles Candar écrivent ainsi dans l'avant-propos à leur Histoire des gauches en France (La Découverte, Paris, 2004, p. 8) :

    « […] l'histoire de la gauche n'a pu donner jusqu'à présent naissance ni à une synthèse pénétrante ni à une vaste analyse, qui s'imposerait avec le même caractère d'évidence à l'attention des étudiants ou du grand public. Cette absence peut paraître surprenante. Non pas que des auteurs se soient exercés à retracer l'histoire de la gauche, non pas qu'il n'y ait des ouvrages sur telle ou telle gauche à telle ou telle époque — ils sont même innombrables, et souvent décisifs. Le socialisme, le communisme, l'anarchie, le radicalisme ont eu et ont leurs histoires, leurs historiens, leurs revues, leurs centres de recherche et leurs colloques. Des synthèses ont marqué leurs époques. »

  3. Normand Baillargeon, L’ordre moins le pouvoir : histoire et actualité de l’anarchisme

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